samedi 29 août 2009

The Great Crash

Je viens de finir « La crise économique de 1929 » de John Kenneth Galbraith. Pour commencer je dois dire que je suis un peu déçu. Ce livre avait l'air d'être une analyse prometteuse de l'une des plus grosses crises financières ayant eu lieu.

Galbraith commence par un exemple pour introduire : celui de la Floride. Dans les années vingt, un certain nombre de spéculateurs avaient acheté des terres pensant que les prix monteraient en raison du climat favorable de cette région et d'autres facteurs. Les prix ont effectivement monté, de manière excessive même; pour ensuite s'écrouler ....

La spéculation n'a pas donc touché uniquement la bourse pendant ces années là. Il dresse le tableau d'une partie de l'amérique où la Bourse prenait une place de plus en plus importantes dans les vies des individus.

Pour décrire la crise, Galbraith décrit principalement plusieurs phénomènes :

- la spéculation excessive qui a eu lieu pendant cette période.
- l'euphorie qui l'a accompagné et le refus de voir qu'il y avait des problèmes. Même les plus grands économistes comme Irvin Fisher parlaient d'un marché sain.
- les innovations financières et les pratiques de certaines entreprises notamment comme Goldman, Sachs.

Ces phénomènes sont plutôt bien décrits. Mais voilà j'ai eu plus l'impression de lire un travail d'historien qu'un travail d'économiste : souvent Galbraith décrit ce qui s'y passe, il relate les faits. Ca n'est pas un livre parlant des théories économiques sur les crises financières mais plutôt un livre racontant ce qui s'est passé, qui était les acteurs principaux de ce drame, quelles ont été leurs réactions et leurs décisions etc. Et c'est en cela que le livre m'a un peu déçu. Disons que ce n'est pas à cela que je m'attendais.

Galbraith consacre plusieurs chapitres a la description de la montée des cours boursiers puis de la veille et du jour même du fameux jeudi noir. Galbraith décrit ces journées avec des détails intéressants. Par exemple, les teletypes de l'époque donnant les cours des actions étaient souvent en retard du fait du très grand nombre d'échange pendant cette période. Ce qui fait que nombre de gens ne savaient pas la valeur de leurs actifs, ce qui a bien contribué à augmenter l'inquiétude quand il y avait baisse : ne sachant plus la valeur de leurs actions, et savant les marchés en baisse, les gens se demandaient si ils risquaient d'être ruinés.

C'est principalement au dernier chapitre que les causes de la crise financière sont approfondies. Galbraith mentionne plusieurs causes comme les faiblesses du système bancaire ou les mauvaises décisions des politiques de l'époque.

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